Après avoir repris contact par facebook avec un ancien camarade de collège ( eh oui !!! les années passent...), une date est retenu pour se retrouver et se faire une micro session carpe sur la saône.
Ce sera donc au petit matin du 15 octobre 2016, que je gagne les berges de la saône. Le temps est brûmeux, sans vent et le soleil est annoncé pour tout le week-end.
Il est fait encore très chaud pour la saison, température avoisinant les 20 degrés de prévu pour le plus chaud de la journée.
J'installe donc le matériel tranquillement au fur et à mesure de la matinée le brouillard ce dissipe pour laisser place au soleil.
Je suis surpris par le manque d'activité des poissons, pas le moindre marsouinage ou saut de la part des carpes, et pourtant plutôt dans la semaine je suis venu amorcer environ 5 kg de bouillette maison et j'avais pu apercevoir deux carpes sur la zone retenu pour cette session en rivière.
Il est 11h, 3 cannes sur les 4 sont à l'eau, j'attends le copain pour tendre la dernière car ils se trouvent que j'ai envie de pêcher un petit haut fond sableux qui se trouve à environ 150 mètres, il sera donc beaucoup plus simple de tendre la ligne à deux, surtout pour le coulage de fil afin d'éviter les hélice de bâteaux.
Vu le peu d'activitée des poissons ce matin, je décide d'amorcer juste avec un pva de frolic et quelques bouillettes.
12h le copain arrive ( enfin !!!), le temps de vider son véhicule et on décide de retirer les véhicules du chemin de halage, à peine monter dans le camion que je vois ma canne se courbé, heureusement tout est bien attaché, le frein quasi bloqué ( proximité d'arbre immergé oblige ) je me dépêche de sauter du camion pour choper la canne.
J'ai déjà pris contact avec le poisson que Micka n'a pas encore calculé que la canne avait démarré, il faut dire qu'il n'a pas une grosse expérience de départ en rivière.
Au ferrage c'est lourd, je sens bien que quelque chose frotte sur le fil, d'un coup plus rien ne bouge. La carpe est tanké dans une souche, j'essai de la débloquer en tirant à gauche puis à droite mais rien ni fait, plus rien ne remue au bout de la ligne.
Je me dépêche alors de sauter dans le pneumatique essayer de sortir la carpe de l'arbre immergée en étant à l'aplomb, à peine arriver au dessus de la souche que je sens un toc dans la canne comme si un bout de bois avait cassé, et la carpe me met un gros rush que je contre rapidement et monte en surface une magnifique fully scalled qui glisse dans l'épuisette.
Les couleurs de ce poisson sont juste magnifique, certainement une de mes plus belle carpe.
Une fois revenu sur la berge, on prend le temps de pesée et prendre en photo cette jolie carpe qui accuse un poids de 10kg300.
La ligne retrouve rapidement le spot eschée cette fois ci d'un bonhomme de neige bouillette maison / flottante ananas, la carpe n'étant pas très bien piquée je les soupçonne d'être un peu tatillônne aujourd'hui.
Un demi kilos de bouillette et de graine rejoigne également le poste. Pendant ce temps, mon collègue installe trois cannes en amont, zone également amorcée plus tôt dans la semaine.
Je lui fait remarquer que je trouve ses bas de ligne un peu court pour la pêche en rivière, il décide quand même d'essayer.
Ces cannes seront eschées de bouillette du commerce avec lesquels il prend du poisson régulièrement.
Plus rien de l'après midi si ce n'est qu'un troisième camarade nous rejoint pour la nuit.
Aucun signe d'activité, il fait très chaud pour la saison peut être trop d'ailleurs.
En fin d'après midi nous replaçons toute nous cannes à l'identique avec des appâts variés et un fil soluble de bouillette sur chaque canne. Seul la ligne tendu loin ne sera pas relancé.
Vers 20H un démarrage sans fin s'execute sur ma canne tendu sur le haut fond, soit environ 150mètres, vu le démarrage et la distance je ne ferre même pas, un simple blocage de la ligne suffira à enfoncer l'hameçon dans la gueule du poisson mais dans tout les cas l'autoferrage avec un plomb de 240 grammes a du faire son petit effet.
Le collègue attrape l'épuisette et nous sautons dans le zodiac pour rejoindre le spot sur le haut fond.
On ne voit plus grand chose la nuit tombe peu à peu, en ce début d'automne les algues meurent et dérive pour ce prendre dans les fils, nous devons les enlever au fur et à mesure que nous revenons vers le poisson.
On arrive à l'endroit exact ou j'avais déposé le montage auparavant, et la je vois le corps de ligne pris dans des branches qui coule dans l'eau, une fois la ligne décroché je continu de prendre du fil mais on ne voit toujours pas de poisson.
Environ 40 mètres plus loin que le spots la ligne doit être débarrasser des algues qui s'accumule sur le nylon, mon collègue s'en occupe, et s'en vraiment s'en rendre compte on se retrouve nez à nez avec une grosse masse sombre, la carpe sous la pression de la canne se laissais remonter à travers les couches d'eau.
J'ai déjà vécu ça, il y a quelques années au même endroit sauf que cette fois ci j'ai anticipé le rush, en effet dès que la carpe a vu le halo des frontales, elle nous a fait un démarrage de malade, le poisson mène un combat sans relâche, il est vraiment puissant à tels points qu'on se fait tracter sur la sâone.
Après un joli combat et trois passage au dessus de l'épuisette, elle finit par capituler, une joli commune rejoint le bâteau et avec nous la berge, on se retrouve à environ deux cents mètres du biwy, il est temps de mettre le moteur en route.
Un joli poisson que j'ai hâte de pesée, au vu du combat et du démarrage, on la voit au dessus de 17kg.
Une fois sur la berge, la berge déçois malgrès tout , seulement 13 kg pour cette commune qui nous a offert un combat de lion.
commune de 13kg prise sur la saône sur un haut fond avec des bouillette maison sans amorçage préalable
On repart tendre la ligne sur le spot, je vais couler la ligne avec deux back lead cette fois ci pour essayer de ne pas choper d'algue dérivante.
Une fois sur place j'amorce avec une cinquantaine de billes sur une zone assez larges et nous revenons au campement.
Il est temps pour nous de manger notre cassoulet. On est en fin de soirée, environ 23 heures, le brouillard devient dense, et la fraicheur est de rigueur.
On entend des sauts en face de nous, la nuit semble prometteuse.
Juste un peu avant minuit, départ sur le haut fond, j'étais à côté de la canne donc je prend la canne immédiatement, on saute dans le zodiac, moteur a fond et on se dirige sur le spot à l'aveugle, le brouillard est vraiment très dense.
Pas d'algues sur le corps de ligne qui nous fait gagner énormément de temps, à 20 mètres du spot je coupe le moteur et on se laisse descendre sans faire de bruit.
On arrive sur la zone on réduit les frontales, et on passe devant la carpe, elle est la juste devant nous, elle ne bouge pas elle est bloqué dans les algues et attend gentiment comme si elle était inoffensive, c'est juste magique !!!
Une fois que nous sommes derrière la carpe, je m'attends à ce que celle ci démarre en trombe à travers les algues. Je ferre gentiment, la carpe essai de sortir d'un rush si timide qu'on l'épuise aussitôt, bref il y a des poissons comme ça qui font les fainéant, pas de démarrage, pas de combats mais on en gardera une belle image...
De retour sur la berge la belle miroir accuse un poids de 10 kg. On pressant gentiment sur son ventre le poisson " chie" les bouillettes de mon collègue, je sens bien qu'il est un peu dégouter mais cela est très intéressant...
On part retendre la canne, est il est l'heure d'aller se coucher. On entend le poisson très actif ce soir, la nuit commence plein d'espoir.
C'est par le chant des oiseaux que l'on se fera réveillé, plus rien de la nuit, ni même une brème ou un chevesne, le collègue accuse un peu le coup.
Pour moi il est temps de remballer tranquillement, trois jolies carpes de rivière pour moi en moins de 24 heures je suis plutôt satisfait dommage pour le collègue mais une prochaine fois sera peut être plus prometteuse pour lui.